Membres inférieurs.
Mesures centrées sur l’autoposture. (Répertoire p. 4 et 5)
Nous pratiquerons
de même avec les membres inférieurs dans les positions couché, assis, à genou et
debout en « modifiant matériellement le milieu » afin qu’il soit en
confiance et parvienne à relâcher ses tensions musculaires.
Nous
passons d’une problématique de mesure centrée sur l’articulation à une problématique
de mesure centrée sur l'auto-posture que nous mesurons le plus précisément possible.
-Soit
en mesurant la distance d’un repère osseux au sol
-
Soit en mesurant la distance entre deux repères osseux : l’amplitude.
-
soit par l’utilisation de cales triangulaires pour mesurer les angles
Il est nécessaire de faire un suivi longitudinal pour bien connaitre les
réactions du patient et obtenir la plus grande amplitude possible supportée. Il
faut que le patient soit en confiance pour oser relâcher sa tension musculaire
et obtenir la plus grande amplitude possible. La performance est écrite pour que
patient et kiné s’y réfèrent pendant la posture.
Aménagement Matériel du Milieu
La cage. Il est important de prévoir une cage d’équilibre qui permet au patient
d’être rassuré afin de pouvoir se détendre dans les postures debout.
Orthèses : pour certains hémiplégiques spastiques, on est obligé d’utiliser
des orthèses de coude et de main afin de pouvoir tenir les postures.
Pour certains
patients IMC, on est obligé d’utiliser des orthèses de genoux afin de parvenir
aux étirements d’ischio jambier et adducteurs.
Le raccourcissment quotidien insidieux du triceps sural raccourcit la longueur du pas de jour en jour, jusqu'à priver parfois la personne de la marche.
La mesure la plus importante dans les parésies reste celle du raccourcissement du triceps sural.
La mesure intra-opérateur doit être fiable et reproductible. Pied en appui sur une cale de mesure. Nuque, rachis, genou cheville alignées. Charge unipodale pour vaincre la spasticité.
Répertoire des postures axées sur les amplitudes des Membres Inférieurs.
Cahier de note
Education à la santé:
On demande au patient parétique de faire quotidiennement une posture d'une minute sur son pied déficitaire face à une table. Le but est d'étirer son triceps spastique qui menace sans ça de se rétracter par non renouvellement de cellules conjonctives. Chaque dieu à sa posture pour la prière, nous cherchons à le convertir à la religion du tissus conjonctif, ce tissu un peu ignoré du grand public qui pppourtant maçonne et charpente quotidiennement notre corps. Il se renouvelle là où il y a de la demande et qui s'estompe là où il n'est pas utile.
Ci-dessous la posture requise pour le tendon d'achille (le plus épais des tendons et donc le plus menaçant)
Rotations de tête et rotations du bras. |
Maintien
des amplitudes en relâchement respiratoire.
Rotations du tronc. Distance condyle fémoral médial sol. |
Massage pression du Rectus femoris |
On en profite pour appuyer sur les corps musculaires
« contracturés » afin de demander une relâchement musculaire à ce
niveau façon « shiat-su » (sans les méridiens ) ou massage
« thaï » sans les points d’acupression. Le masseur utilise son propre
poids appuyé partiellement sur telle ou telle zone musculaire.
Appui sur les épaules, les coudes et les mains
pour qu'il s'imprime leurs traces dans le cerveau.
Appui sur les épaules, les coudes et les mains
pour qu'il s'imprime leurs traces dans le cerveau.
Massage des masses spino-lombaires avec les mains. Les genoux du
masseur maintiennent les épines iliaques antérieures au sol. L’idée c’est
de remettre en contact au sol tous les points du polygone de sustentation. Le
masseur dose la pression de ses genoux et de ses mains en maintenant son poids
sur ses pieds. Avec les genoux, il fait un massage des pelvitrochantériens.
Avec les mains, il fait des massages pressions transverses des masses
spino-lombaires, des rotateurs latéraux du bras, des supra-spinati et levator
scapula. Il pratique un massage -message et demande au patient de se détendre
sous la pression doucement douloureuse. « ça fait mal mais ça fait du
bien !», nous disent les patients qui ne partent pas sans avoir demandé
leur massage étirement.
Une fois relevé
debout, on
essaie de décoller l’omoplate en glissant les doigts sous la face antérieure
pour étirer les rhomboïdes. Ensuite on écrase le petit pectoral (pectoralis minor)
pour éviter l’enroulement de l’épaule.
Enfin on termine ces étirements par un « dévissage et
revissage », maintien des amplitudes complètes de rotation du tronc debout.
Le masseur bloque le pied du patient avec son propre pied, tire sur son épaule opposée,
achève par une rotation de la tête en appuyant doucement sur la pommette. Ainsi
le patient regarde derrière lui en appui sur ses pieds. (Ce qui occasionne nombre
de chutes).
Enfin
on termine ces étirements par une extension complète debout. Maintien des
amplitude d’extension avec le bassin qui passe en avant des pieds. (Réaction
d’équilibration qui fait défaut dans tous les syndromes cérébro-moteurs. Voir plus
bas III.3.4). Placer le patient dos à un mur ou à une table au cas où on échapperait
la prise. Le masseur bloque les genoux du patient avec ses propres genoux. Il
ceinture le patient à la taille et lui demande de se renverser, d’oser passer son
bassin en avant de ses pieds et de regarder le plafond.
Conclusion
de la rééducation articulaire
Dans
la rééducation des amplitudes articulaires, le kinésithérapeute est le garde du corps. C'est tant son action que son éducation qui vont aider la personne à retrouver ou conserver son intégrité articulaire.
Il adopte une attitude de thérapeute manuel pour aider le patient à se relâcher, pour faire durer plus longtemps les postures d’étirement. Il utilise en même temps toutes les techniques de stretching. Mais il est également correcteur d’attitude et répond en cela au patient dans son désir de retrouver son corps « comme avant ». Si le patient n’est pas rétracté en course moyenne ou interne impossibles à récupérer sans la chirurgie, le kinésithérapeute peut dans cette partie de la rééducation l’aider à retrouver son intégrité corporelle.
Il adopte une attitude de thérapeute manuel pour aider le patient à se relâcher, pour faire durer plus longtemps les postures d’étirement. Il utilise en même temps toutes les techniques de stretching. Mais il est également correcteur d’attitude et répond en cela au patient dans son désir de retrouver son corps « comme avant ». Si le patient n’est pas rétracté en course moyenne ou interne impossibles à récupérer sans la chirurgie, le kinésithérapeute peut dans cette partie de la rééducation l’aider à retrouver son intégrité corporelle.
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